Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

TV1blog

TV1blog
Publicité
Archives
Derniers commentaires
28 janvier 2009

Les desperates housewives: fiction ou réalité?

Les saisons passent, rien n'efface l'écart homme-femme.

imagesMalgré le passage au XXIème siècle l'égalité homme femme au sein du foyer n'est toujours pas atteinte ainsi la fiction rejoint la réalité. Cette histoire se répète à travers les siècles. Quelle est l'évolution de l'homme et de la femme au sein du foyer ?

Précédemment dans l'évolution de l'homme et de la femme...

Avant le XXème siècle, la femme n'avait pas sa place dans la société, elles étaient entièrement dépendantes de leurs maris. La plupart du temps, elles n'avaient pas l'accès à l'emploi et se consacraient uniquement au foyer et à l'éducation des enfants et lorsque elles avaient un emploi, celui-ci était dirigé dans les métiers typiquement féminins tel que nourricière, soignante ou ouvrière dans l'industrie du textile. A cette époque, elles servent à assurer la descendance desdesperate hommes. Quant aux hommes, ils ont le rôle de chef de famille, ils rapportent l'argent au foyer et prennent les grandes décisions telles que le vote. Suite à la seconde guerre mondiale, dans les années 1950 ont marqué le début de la marche vers l'égalité, elles obtiennent le droit de vote, la contraception, elles s'émancipent. Depuis les années 60, le taux d'activité des femmes a doublé de 41% en 1962 à 80% aujourd'hui.

Le double emploi des femmes et la place de l'homme dans le foyer.

Certes l'évolution entre les hommes et les femmes est flagrante mais il reste énormément de travail à celle-ci. Pour comprendre la continuité de ces inégalités, il faut se plonger au cœur de la sphère privée. Du point de vue du foyer, l'égalité n'est pas atteinte, en effet les femmes assurent la grande partie des tâches et en particulier les moins valorisées. Tandis que les hommes préfèrent les travaux extérieurs donc tout ce qui se voit (haies, pelouses...). En ce qui concerne les enfants, la répartition est similaire, les femmes s'occupent des tâches les plus ingrates tel que les enfants malades, les changer alors 35001145_pque les hommes se réservent le bon côté de l'éducation, loisirs et mettre au lit. Ainsi les femmes assurent 680 heures en moyenne sur un an de plus de travaux domestiques que son conjoint c'est à dire 17 semaines de travail à 35 heures. Du point de vue politique, la aussi les inégalités persistent. Pour preuve, on instaure des quotas de présence féminine dans les partis politiques sous peine de pénalités financières. La place de la femme, que se soit d'un point de vue symbolique, politique, idéologique n'a jamais vraiment changé. 

Pour continuez d'évoluer, il faut changer les mentalités!

Etant donné la croissante présence féminine dans le monde du travail, l'accessibilité aux postes àjeune_homme hautes responsabilités plus fréquentes, on peut espérer une évolution des comportements. Il ne pourra pas y avoir de parité au sein du foyer sans désexualisation des tâches. Souvent lors de l'organisation du partage des activités ménagères, les couples finissent par retrouver les répartitions traditionnelles: aux femmes l'intérieur et le quotidien, aux hommes l'extérieur et l'exceptionnel. Mieux vaudrait adopter la solution à l'avenir de l'alternance: dans se système, il n'y a plus de gestes domestiques "masculin ou féminin", mais des moments où hommes et femmes sont, chacun à leur tour, en responsabilité chez eux.

Malgré la diminution des inégalités dans le temps, l'écart risque de persister dans les mœurs. Ainsi la véritable évolution n'est pas la marche vers l'égalité, mais la marche vers le changement des mentalités.

Bibliographie

Krémer, Pascale-Hommes/femmes:la marche vers l'égalité-Le Monde, février 2000, n°284,p1

Chemin, Anne-Egalité Hommes/femmes:la france peut mieux faire-Le Monde, 27 novembre 2007, n°19546, p22

Maruani, Margaret-L'emploi féminin reste dévalorisée-Le Monde, février 2000, n°284, p4

Maurin, Louis-Des femmes lessivées-Alternatives économiques, juin 2007, n°259, p63

Krémer, Pascale-Les mères consacrent deux fois plus de temps que les pères-Le Monde,27 mai 2000, n°17211

Maurin, Louis-Les femmes au foyer comptent pour du beurre-Alternatives économiques, décembre 2007, n°264, p71

Chemin,Anne-Ménage, courses, cuisines, chacun sa part-Le Monde, 18/08/2007, n°19460, p3

Bihr, Alain, Pfefferkorn, Roland-Encore loin de la parité domestique-Le Monde, février 2000, n°284, p6

Publicité
Publicité
27 janvier 2009

Les Français sont-ils heureux au travail ?

Travail je t'adore, je te quitte.

Au Présidentielle 2007 le travail a sans cesse été mis en valeur. Certes, il est possible de travailler plus gagner plus mais qu'est ce que les français ressentent au travail? Les Français sont-ils heureux au travail?

      Sont-ils épanouis?

      Sont-ils insatisfaits?

      

Ø     Les Français heureux au travail.

-         Les cadres: travail intense mais intéressant.

    

Le rôle de ces personnes est simple:

      Encadrer une équipe de travail au sein d'une entreprise.

    

Les caractéristiques de ce métier sont:

           -forte présence physique

                -nombre d'heures élevées.

                       -suivi intense des ouvriers.

                               -forte liberté d'action pour mener un projet.

                                      -forte liberté d'action pour mener un projet.

                                                -fort salaire.

En général les cadres inspirent le carisme.

Beaucoup de Français rêvent de ce métier.

Pour ces personnes la vision du bonheur souhaité se décompose de la manière suivante:

-santé

      -famille

             -argent

On remarque que l'argent se situe en dernière position. Rester en forme au sein d'une bonne famille est la vision du cadre. Cela est intéressant car en terme de baisse du pouvoir d'achat l'argent n'est pas une préoccupation pour le cadre. Ce dernier a déjà un salaire élevé du fait d'une grande responsabilité. Justement, l’on n’est pas obligé d'être responsable et de gagner beaucoup pour être heureux au travail. Nous allons étudier un mode de travail spécifique: l'intérim.

   

-          Les intérimaires: la liberté.

Une entreprise d'intérimaire recrute son personnel et "l'envoie au travail" en fonction des demandes d'entreprises. Vous nous direz quel est l'intérêt d'avoir un emploi lorsque l'on ne sait pas si l'on travaille demain?

L'intérim paye en moyenne 21% fois plus que le salaire d'un ouvrier en CDI.

Pour beaucoup de jeunes n'ayant pas de projets professionnels précis, l'intérim se révèle comme un moyen de mieux connaître le monde du travail. En effet, la multitude de travaux exercés se révèle comme une exploration totale des différents "jobs". " On cerne mieux ses projets professionnels".

Ne vous inquiétez pas, si vous ne savez pas le métier que vous voulez faire plus tard vous n'êtes pas obligés d'être cadre ou intérimaire pour être heureux.

 

-         Et les autres ?

Mademoiselles, 100% des femmes sont heureuses d’exercer le métier de chef d’entreprise. Les instituteurs sont bien heureux à 67,5% malgré la précarisation de leurs emplois (insécurité, suppression de postes…). Nous entendions parler de la précarité de l’emploi vis-à-vis des intermittents du spectacle et bien figurez vous que 79% des informaticiens, des artistes du spectacle sont heureux. Alors à vos marionnettes !

De toute façon si vous voulez faire un métier ne vous basez pas sur la rémunération. Et oui, car même si vous avez des sous, si vous n’êtes pas épanouis dans votre travail les problèmes s’accumuleront. Cela peut conduire à la déprime.

Ø     Les Français insatisfaits.

-         Les ouvriers : travail monotone.

Les ouvriers non qualifié sont une catégorie sociale active qui est la moins épanouie. Le travail monotone demande peu de qualification et un rythme de travail assez soutenu. Ils ont de plus en plus la crainte du licenciement qui est dû à l’accroissement de la mécanisation ainsi qu’aux délocalisations supprimant  ainsi des emplois.

Ils subissent souvent de nombreuses pressions par leurs supérieurs hiérarchiques ce qui rend le travail stressant.

Dans des sondages sur le bonheur au travail leur priorité se classe ainsi :

   -argent

       -santé

             -famille

Ce classement nous montre que les priorités d’un ouvrier sont de maintenir un bon salaire pour se loger et se nourrir. L’ouvrier n’a donc pas du tout la même vision que le cadre qui lui est libre d’utiliser son argent comme bon lui semble même si ce ne sont pas non plus des milliardaires.

-         Echec scolaire: emplois réduits.

Le schéma est simple :

Il y a plusieurs dizaines d’années un autodidacte pouvait s’en sortir mais aujourd’hui c’est terminé. Bien souvent pour être salarié il faut des diplômes. Ces derniers s’acquièrent à l’école. Malheureusement tout le monde n’en possède pas. Les causes sont multiples : Mauvaise connaissance de la langue, faible encadrement des parents pour l’école, situation sociale précaire, analphabétisation...

Ces personnes seront bien souvent des ouvriers manuels ou seront au chômage.

Malgré les clichés que l’on donne sur les chômeurs « fainéants », ces derniers ne sont pas heureux chez eux assis sur leurs fauteuils. L’ennui est le pire ennemi.

Cependant certains travailleurs arrivent à se frayer un chemin dans le monde de l’emploi et après les petits boulots mal payés ils gagnent de l’estime et sont plus reconnus qu'auparavant.

-         Une grande partie des Français.

Plus de la moitié des Français ont le « bourdon du dimanche soir » car ils n’ont pas envie de reprendre le travail le lundi matin. Cela montre bien qu’une grande partie des Français ne sont pas heureux dans leur travail ou ne trouve pas de motivation à le répéter chaque semaine. Dans cette partie il y a ceux étant soumis à des pressions constantes par leurs supérieurs, ceux travaillant dans des secteurs publics étant soumis à la mauvaise humeur de certains. On citera le cas des salariés de la poste étant soumis au stress, à la mauvaise humeur de certains. Les métiers de la fonction publique en général sont de plus en plus montrés du doigt. Pourtant ce ne sont pas les plus simples et les plus agréables à faire. On citera aussi le cas des professeurs dans les zones dites ZEP où les conflits sont majeurs. La violence s’est vulgarisée. Les comportements des élèves ont changés et une classe peut rapidement tourner au cauchemar : agressions, menaces, raquettes… Le stress est constant pour l’équipe pédagogique et pour certains élèves.

Il y a aussi ceux n’ayant pas le choix, travaillant afin de se loger et de se nourrir. Bien souvent ils ne sont pas épanouis car la nature du travail n’a pas été choisie. On ne travaille pas toujours dans le secteur souhaité et le travail n’est pas toujours payé à sa juste valeur (heures supplémentaires non payées).

Nous vous proposons ce bref résumé pour clore cette thématique :

Ils sont bien loin les moments lorsque l’on était petit où l’on se disait que l’on sera pompier, pilote d’avion, footballeur, coiffeur…

De multiples facteurs freinent nos projets professionnels et chacun ne se retrouve pas à sa place plus tard : Echec scolaire, problèmes financiers…

On se rend compte aussi que la valeur du temps n’est pas la même pour tout le monde. En effet deux personnes ayant le même poste peuvent ressentir deux choses complètement différentes. L’un peut être totalement épanoui et ne pas voir le temps passer et l’autre peut s’ennuyer à mourir et les minutes lui semblent des heures.

On sait tout de même que plus de la moitié des Français n’ont pas envie de retourner au travail le lundi matin. Et oui pour produire plus, il y a plus de stress qui s’accumule. Résultat, même si nos cadres sont libres ils ont tout de même des comptes à rendre.

Dans toutes les situations sociales il y a des avantages et des inconvénients. Rendre heureux chacun au travail est défi plus que complexe.

On en vient à se poser la question suivante :

Vaut-il mieux que chacun ait un travail ou que chacun soit heureux au travail ?

Bibliographie

-         VATIN, François – le travail et ses valeurs – Albin Michel – 2008, chapitre : le travail politique et ses valeurs p185-200 et l’automate industriel p155-174

-         DE LA VEGA, Xavier – le travail sens dessus dessous – Sciences humaines – mai 2008, n°10, p37-39

-         BRUNEL, Valérie – les nouvelles formes de domination au travail – Sciences humaines – mars 2005 – n°158 – p33-41

-         Farcis, Sébastien – l’intérim, un nouveau mode de vie – Sciences humaines – juillet 2006, n°174, p20

-         BAUDELOT, Christian , Michel Collac – Travailler pour être heureux? - fayard, 2003 – chapitre : De quoi est fait le bonheur p 49 a 70, Réaliser ses aspiration le secrets du bonheur p 85 a 100, les hommes sont-il plus heureux au travail p101 a132.

-         Michel Collac, Travail : je t’aime, je te hais, Sciences humaines, février 2007, N 179, p 32 – 42

-         JARDIN, Evelyne – Moins de travail pour plus de bonheur [en ligne] – http://www.scienceshumaines.com

 

15 janvier 2009

Travailler sans souffrance est-il possible ?

Travailler sans souffrance est-il possible ?

    Introduction

     Même si les conditions de travail ont fortement évolué au fur et a mesure des années, les litiges sont toujours présent et continues même à évoluer, seulement, ils sont différents d’avant. Un travail peut-il être parfait…

Quand le travail fait mal …

            Souffrance à tous les rayons

       La pénibilité du travail dans la grande distribution est souvent dénoncée, elle est désormais chiffrée. Les maladies professionnelles ont été multiples par 6 en 10 ans. La fréquence des accidents du travail est supérieure dans le monde de l’industrie chimique, de la manutention et des transports. 85% des salariés déclarent leur travail physiquement fatiguant (contre 75% en 1998, 40% s’estime stressés et 80% jugent la pression temporelle forte). L’organisation du travail est également pointé du doigt : 40% des personnes interrogées dépassent les horaires normaux et plus de 30% ne connaisse pas leur planning au moins 2 semaine à l’avance. Malgré tout, 80% des personnes interrogées sont satisfaites de leur travail.

            La flexibilisation des horaires de travail

       Si le temps de travail se réduit globalement, les horaires de travail elles, ont tendance à se flexibiliser et à fluctuer de plus en plus en fonction des impératifs de la production. Aujourd’hui, un quart des employés et des ouvriers non qualifiés ne connaissent leurs horaires de travail qu’une semaine à l’avance, et 10% ne les connaissent que la veille.

  • Les horaires atypiques se sont eux aussi développés. En 2005 12% des salariés français travailler « habituellement » le dimanche contre 3.4% en 1991.

  • Le travail de nuit concerne de plus en plus les femmes, en particulier les ouvrières qualifiées (10% d’elles travaillent la nuit contre 6% en 1998)

    Une montée des tensions et des violences au travail

Un nombre croissant de salariés sont en contact avec le public, et ceux dans toute catégories. Cette mise en relation est source de tensions, surtout quand la demande se fait pressante et exigeante. Ainsi, parmi les salariés en contact avec  le public 42% déclarent vivre des situations de tensions dans ce cadre, 20.3% déclarent avoir des tensions avec leur collègue et 27.5% avec leur supérieures. Le harcèlement moral reste un phénomène assez marginale, mais il fait des dégâts considérables sur les salariés qui en sont victimes.

  • Toutes ces situations entraine chez le travailleur du stresse, de l’angoisse, et de la souffrance.

La seconde vie du taylorisme !!!

« L’homme ne doit pas perdre sa vie à la gagner »

            L’évolution des conditions de travail

       Depuis 30 ans les conditions de travail se dégrade. Les partenaires sociaux ont dernièrement négocié avec l’état en vu de 2 objectifs :

  • ­Réduire les risques professionnels au sein des entreprises

  • ­Permettre aux travailleurs ayant connu des conditions de travail particulière pénibles de partir a la retraite de manière anticipée.

Une fois de plus les négociations n’ont pas durée, et aucun centimes ne veut être déboursé, comment les conditions de travail pourrait s’améliorer si l’état n’en fait pas l’effort ?

            Les conséquences des 35 heures

       De fait, les lois des 35 heures visaient à développer l’emploi et ce bilan reste positif (environ 350 000 emplois crées). Mais, cette priorité à fait passer un second plan les conditions de travail, 42 % des salariés passée au 35 heures déclare avoir moins de temps qu’avant pour effectuer les même tâches. Cependant tous les salariés s’en plaignant pas car ils voient qu’en contre balance ils peuvent passer plus de temps avec leur famille. Au final, 15% des salariés estiment que la réduction du temps de travail détériorer leur situation et explique que ceux qui ont bénéficié des 35 heures sont aussi ceux qui bénéficié au par avant des meilleurs conditions de travail.

Souffrance au travail, la faute au management

            Frustrations et sentiment d’échec

      Le mal être au travail n’est pas l’apanage des ouvriers et des professions sous qualifiées. Dans les grandes entreprises, s’il y a une liberté d’initiative apparemment attendue des salariés, les moyens ne sont pas donnés pour l’assumer.

Si le malheur est associé au travail c’est justement parce que ce dernier est une condition essentielle du bonheur. En effet, dans une étude de l’INSEE menée au prés de 6 000 personnes, le travail arrive en deuxième position, comme condition du bonheur, après la santé mais avant la famille, l’argent et l’amour. Le monde du travail se déshumanise de plus en plus entraînant la souffrance et frustrations chez les salariés qui attendent au contraire de la reconnaissance sur la qualité du travail, une rétribution morale essentielle.

Etre malheureux au travail à des conséquences dramatiques sur l’individu. Si les spécialistes affirment que le travail contribue à la structuration psychique de tout individu, le flux des patients qu’ils retrouvent dans leur consultation confirme un état de souffrance de plus en plus important, preuve que les exigences à l’égard des salariés n’ont aujourd’hui plus de limites.

            La souffrance au travail en chiffres

    

  • En dix ans, les troubles musculo-squelettiques sont passés de 1 000 à 35 000 par ans.  

  • En 2007, il y a eu 760 000 accidents du travail ; deux personnes par jours meurent dans les accidents de travail.

  • Deux millions de salariés subissent du harcèlement mental et des maltraitances, 500 000 sont victimes du harcèlement sexuel.

  • Les tribunaux des prud’hommes ont traité 250 000 litiges par ans.

    Conclusion

    Les conditions de travail évoluent au fur et a mesure des années, les choses ne changent  pas forcément dans le sens que le veulent les ouvriers, seleument, le travail est et sera toujours obligatoire pour espérer vivre correctement, il faut se plier à certaines règles toute en sachant avoir une vie extérieur.

    Bibliographie

    DORIVAL Camille - Quand le travail fait mal - Alternatives économiques, Fevrier 2007, n°255, p. 56-66.

    DORIVAL Camille - La seconde vie du taylorisme - Alternatives économiques, Fevrier 2007, n°255, p. 58-60

    BRUNEL Florence - Souffrance au travail, la faute au management ? [en ligne] -http://www.lentreprise.com/3/1/3/article/14242.html (Consulté le 16/10/2008)

15 janvier 2009

L'homme au fourneau, la femme au boulot.

L’homme au fourneau, la femme au boulot.

Dans le monde du travail, les hommes gagnent 17% de plus que les femmes à travail égal mais à salaire différent. Comment résoudre dans ces conditions le problème de l’inégalité des sexes au travail.

L’inégalité des sexes au travail : l’état des lieux.

            Les différentes rémunérations et les lois les concernant.

Au travail l’homme gagne 9% de plus que les femmes pour les moins de 35 ans, elle monte à 13% pour les 35 à 44 ans, et culmine à 19% chez les cadres de 45 ans et plus. Normalement l’employeur est tenu d’assurer pour un même travail de valeur égal, l’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes : il est interdit d’avoir des différences de salaire fondée sur le

sexe. Le montant du salaire est en principe librement fixé entre l’employeur et le salarié par le contrat de travail. Toutefois, ce salaire ne peut pas être inférieur au SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance) et au minimum fixé par les conventions collectives et les accords collectifs, ni être discriminatoire. Il y a des sanctions, quand l’employeur fait une discrimination entre l’homme et la femme en matière de salaire, il peut encourir à une peine d’emprisonnement d’un an ou plus ou d’une amende.

            Les hommes ont un meilleur déroulement de carrière que les femmes.

L’homme à plus de responsabilité politique ou professionnelle dans le travail et n’a pas besoin d’avoir fait de grandes études pour avoir un bon travail alors que la femme est obligée de faire des études supérieur pour arriver à la hauteur de l’homme, et avoir le même salaire malgrés les lois. Lors de difficultés économiques les femmes ont du mal à être embauchée. Les femmes sont plus obligées d’avoir un travail a temps partiel qu’elles ne choisissent. Les hommes sont moins soumis à la crise du chômage par rapport aux femmes.

Les causes des inégalités des sexes au travail

         Le problème des femmes au foyer.

Le nombre de foyers dont le responsable est une femme est en augmentation constante, dans les pays développés comme dans les pays en développement. Avec une tendance générale à la réduction des prestations familiales, un salaire qui équivaut en moyenne à travers le monde, à 50% de ce que gagnent les hommes, et un taux de chômage accru, les femmes cumulent tout les facteurs négatifs. D’autant qu’elles n’ont souvent pas accès aux ressources essentielles qui sont le crédit, le prêt et l’héritage.

Cette articulation famille/travail en fonction du sexe peut être étudiée aussi en fonction de l’âge. A 54 ans, le taux d’activité masculin est toujours très élevée, de l’ordre de 88% par contre il chute beaucoup pour les femmes, il est de 59%. On voit par là, que l’activité féminine est plus intense aux âges centraux de l’existence. En début de carrière, les jeunes femmes doivent pousser plus loin leurs études. Elles prennent ou sont contraintes de prendre leur retraite plus tôt. Les dispositifs incitant aux cessations anticipées d’activité sont proposés aux hommes et aux femmes. Ces dernières peuvent bénéficier d’avantages supplémentaires en fonction du nombre d’enfants qu’elles ont eu notamment pour les femmes fonctionnaires.

L’exemple des familles monoparentales montre l’obligation pour les femmes de prolonger leur activité professionnelle, même parfois au-delà de l’âge légal. L’articulation famille/travail pour les hommes et pour les femmes doit être avancée en fonction de l’âge, des conditions de ressources et de la situation familiale.

            L’évolution du niveau scolaire entre les sexes.

Les femmes sont toujours contraintes d’obtenir un diplôme plus élevé possible pour s’imposer dans le marché du travail. Le taux de scolarité est supérieur ou égal à celui des hommes avant l’âge de 23 ans. Les femmes sont globalement plus instruites que les hommes, mais elles demeurent notablement moins payées, toujours concentrées dans un petit nombre de professions féminisées, plus nombreuses dans le chômage et le sous-emploie.

En ce début de siècle, c’est la scolarisation des femmes qui est le moteur de leur émancipation. L’allongement des carrières scolaires des filles s’est accéléré dans les années 50 et 60 dans les pays riches. Elles ont logiquement cherchée à valoriser dans le monde du travail leurs années passées dans le système scolaire pour assurer leur indépendance économique.

La situation scolaire évolue lentement, mais favorablement. Les taux d’alphabétisation des 15-24 ans ne présentent presque plus de différences liées au sexe dans plusieurs régions du monde, notamment en Europe, en Amérique du nord, en Amérique latine et dans les Caraïbes, en Asie orientale et en Océanie. Il n’empêche que le décalage reste gigantesque : d’après l’UNESCO, deux tiers des 875 millions des cas d’alphabétisation chez les adultes sont des femmes. 

Les solutions possibles

         Revalorisation des salaires.

Pour comprendre se qui se déroule dans la sphère professionnelle, il faut non seulement analyser les discriminations spécifiques dans les entreprises mais aussi faire appel aux processus de construction des inégalités dans les formations initiales, aux relations entre la sphère privé et la sphère professionnelle, à la façon dont l’entourage familiale et professionnelle reproduit les stéréotypes de sexes, et à la manière dont les femmes elles-mêmes intériorisent les contraintes et s’autocensurent.

En matière de politique public, pour combattre les inégalités, la question majeure est en fait celle de la cohérence. La reconnaissance du droit au travail conduit à condamner : par exemple, les dispositifs qui visent à permettre à l’un des deux parents de garder un jeune enfant à domicile pendant plusieurs années grâce à une allocation publique (congé parental) font chuter le taux d’emploi des femmes car ce sont elles en pratique qui prennent ces congés. Et leur réinsertion ultérieure dans l’emploi pose souvent problème.

            Adapter le travail des femmes par rapport à leur foyer.

Cela vise donc à mobiliser les acteurs du territoire et les femmes cadres en recherche d’emploi afin de faciliter leur intégration au sein de réseaux et l’accompagnement vers le retour à l’emploi ou la création/reprise d’entreprise. Deux pays participent à cette expérience : le pays de Lorient et le pays de Brest. Des entretiens biographiques ont permis de mieux comprendre le parcours des femmes cadres, leurs atouts, leurs difficultés et élaborer un plan d’action. Un événement va être crée par les femmes cadres pour rendre visible leurs compétences auprès des élus et chefs d’entreprises.

Par ailleurs, des groupes de travail peuvent être mise en place sur la création et reprise d’entreprise, le transfert des compétences vers les secteurs porteurs locaux et le télétravail.

Pour finir, et répondre à la problématique, certes les salaires devraient être égal à celui des hommes pour le même travail effectuer. Par ailleurs, les femmes peuvent aussi aménager leurs temps de travail, qui consiste à la reprise ou création d’entreprise ou encore en temps que salariés ou ouvrières, et leurs temps passer au foyer familiale. En conciliant tous ces points, on pourra convenir que l’égalité homme/femme au travail est acquise.

Bibliographie

hommes-femmes, à travail égal, salaire égal? [en ligne]- http://www.blogintree.com/salaire-remuneration/189-hommes-femmes-travail-egal (13/11/2008)

Rapport sur l’égalité entre les femmes et les hommes 2007 [en ligne]-http://europa.eu/scadplus/leg/fr/cha/c10158.htm (13/11/2008)

Montant du salaire : les obligations de l’employeur [en ligne]-http://www.blogintree.com/salaire-remuneration/52-montant-salaire-obligations-emplois (8/01/2009)

L’articulation famille / travail e-t-elle changé pour les hommes et pour les femmes ?[en ligne]-http://supercdi.free.fr/ses/famille-travail-homme-femme-repartition-des-taches.htm (16/10/2008)

L’égalité professionnelle homme/femme [en ligne] - http://www.travail-solidarite.gouv.fr/informations-pratiques/fiches-pratiques/egalite-professionnelle-discrimination/egalite-professionnelle-homme-femme.html (16/10/2008)

Structure des salaire dans l’industries manufacturière [en ligne] -http://www.industrie.gouv.fr/sessi/cpci/cpci2005/cpci2005_f34.pdf (8/01/2009)

MARUANI, Margaret - emploi : l’urgence de l’égalité des sexe - Alternatives économiques,01/1999,n°166, p44.45

MAURIN, Louis - Les inégalités hommes-femmes - Alternatives économiques,10/2000, n°46, P60

MILEWSKI, Françoise – La longue marche des femmes- Alternatives économiques, 4/2005, n°64, P76

MARUANI, Margaret – Emploi féminin : des inégalités ignorées- Alternatives économiques, 02/2002,n°200, P50

BEAUGE, Florence et Kremer, Pascale – La situation des femmes dans le monde ne s’améliore pas sensiblement- Le monde, 7/6/2000, n°11720, P2

GUEGEN, Isabelle – L’égalité femme/homme, facteur de performance et d’attractivité territoriale - Pour, 10/2007, n°195, P13-16.

15 janvier 2009

Le chômage, comment évolue-t-il ? Comment lutter contre ?

Quelle est l'évolution du chômage et de la situation du chômeur en France depuis 50 ans?

"Chômer est en passe de devenir une activité a plein temps", ceci est un peu la philosophie des français d'aujourd'hui mais qu'en était-il hier?

Tout d'abord il faut savoir que le chômage est une période d'inactivité forcée qui caractérise la situation de personnes capables, disponibles et désireuses de travailler, mais qui ne parviennent pas a trouver d'emploi.

Les premières statistiques de recensement du chômage datent de 1896 et avance le chiffre de 6 à 8% de chômeurs à la première moitié du 19 ième siècle.

71_chomage      Le chômage et les chômeurs depuis 1950

Les Trente glorieuses qui suivent la seconde Guerre Mondiale sont marquées par un taux de chômage faible (proche de 2% en Europe). Ce faible taux de chômage est du a une période de croissance économique importante, durant ces 30 années perdure une ère de consommation de masse, il y a du travail à foison. Si un travailleur quittait son travail le soir, il trouvait un travail dans les jours qui suivaient.

Mais ceci n'a pas duré et donc le chômage à commencé à croître dès la fin des années 60 et plus particulièrement après le choc pétrolier de 1973, il atteint alors 8.3% de la population. En 1994 le chômage toucherait 7.8% de la population active.

Depuis les années 1950, l'état commence à prendre en charge ses chômeurs. En 1958, l'assurance chômage est crée, son principe est de  substituer à la notion d'assistance celle d'assurance car on considère que le chômage est un risque social. En 1967 l'Agence Nationale Pour L'Emploi est crée. Puis le Revenu Minimum d'Insertion est instauré, c'est un filet de sécurité visant a éviter les situations de misère. En 1992, l'Unedic prévoit des mesures draconiennes pour assurer l'équilibre du régime d'assurance chômage: dégressivité de l'allocation, allongement des durées d'affiliation et renforcement du contrôle des chômeurs. Avec l'augmentation du nombre de chômeurs et la dégradation des comptes de l'Unedic, les conditions d'indemnisation ont étés progressivement durcies plutôt que d'augmenter d'avantage les cotisations. Ceci a en quelque sorte permis de lutter contre le chômage sans vraiment faire payer plus cher aux cotisants.

      Le chômage et les moyens de lutte a l'heure actuelle

Quelque soit l'état de la situation économique, le chômage de masse est le lot de la France depuis 30 ans. En 2006 l'ANPE recensait 2.17 Millions de demandeurs d'emploi soit 8.8% de la population active. Mais ces chiffres ne représentent pas les rechercheurs d'emploi a durée indéterminée, ni les demandeurs d'emploi outre-mer, ce qui en réalité représente 5 à 6 Millions de personnes touchées par le chômage.

L'Unedic indemnise 47.8% des chômeurs. Parmi les autres, une partie (12%) relèvent du régime de solidarité financé par l'état. Cette allocation est d'un montant maximum de 437 €/Mois. Les 40% de chômeurs restants non-indemnisés doivent se contenter du RMI pour vivre, celui-ci d'un montant de 437 € n'étant guerre suffisant. Certains n'ont le droit à aucune allocation.

Les chômeurs âgés sont plus souvent indemnisés que les jeunes qui n'ont pas toujours assez cotisé pour pouvoir prétendre à l'assurance chômage. Mais il existe cependant plusieurs facteurs d'inégalité, par exemple 15% des travailleurs sans diplômes étaient au chômage contre 9.2% de ceux ayant un niveau BAC. Le niveau d'étude joue donc comme facteur d'inégalité. L'âge est également un facteur d'inégalité: 17.3% des 15-29 ans étaient au chômage contre 8.3% des 30-49 ans et 6.7% des 50 ans et plus. Le sexe est un autre facteur, ainsi 10.8% des femmes sont au chômage contre 9% des hommes. L'origine ethnique est également un facteur d'inégalité, 18% des immigrés sont au chômage contre 9% des personnes non-immigrées.

Avant 1975, un chômeur avait 75% de chances de retrouver un emploi au bout de sa première année de chômage. Aujourd'hui il a moins de 50% d'y parvenir. Ceci est dû a l'augmentation du nombre de chômeurs. Suite à cette augmentation du chômage, l'UNEDIC cumulait un déficit de 13.5 Milliards d'euros en 2005 ce qui les a poussé a réformer grâce a des conventions tripartites ( entre l'état, l'ANPE et l'Unedic).

Ce nouveau système de contrôle peut donc pousser à cibler les actions sur les chômeurs susceptibles de retrouver un emploi rapidement afin de faire des économies sur les allocations versées car ce système est basé sur le "durcissement". Avant les chômeurs avaient un suivi tous les 6 mois alors que maintenant c'est un suivi mensuel avec une échelle de sanctions graduée sur une baisse de 20 ou de 50% de l'allocation pendant 2 à 6 mois en cas de refus sans motif légitime et les allocations peuvent même être supprimées.

En Avril 2006, 40% des sorties de l'ANPE étaient dûes à une absence de contrôle, ce qui prouve qu'il y avait beaucoup d'abus. C'est donc ce qui explique la mise en place de restrictions.

  Baisse_du_chomage   

      Comment évoluera le chômage et les moyens de lutte

L'évolution de la recherche d'emploi a été lancée avec la convention signé entre l'état, l'Unedic et l'ANPE, cette convention renforce la volonté d'offrir des services de meilleure qualité aux demandeurs d'emploi et de personnaliser leurs accompagnement. Le texte demande la création d'un guichet entre l'Unedic et l'ANPE dans chaque région. Ces mesures doivent assurer une meilleur coordination de l'action des différents organismes et réduire le temps d'attente entre l'inscription aux Assedic et l'entretien à l'ANPE. Alors que ce délai pouvait atteindre plusieurs semaines auparavant. Il devrait être inférieur à cinq jours actuellement. Ceci facilitera donc l'accès au travail pour les chômeurs. L'évolution passe aussi par la réinsertion par l'activité économique; les entreprises d'insertion, les chantiers d'insertion ainsi que les associations intermédiaires sont chargées de salarier de façon temporaire des chômeurs de longue durée et des allocataires de minima sociaux (Niveaux minimums de revenus que l'Etat juge nécessaire d'apporter à ses citoyens).

Conçue comme un sas vers l'entreprise classique, l'insertion par l'activité économique fait le pari que nul n'est inemployable. Elle démontre aussi qu’un grand nombre de difficultés d’ordre social tel les problèmes de mobilité, de logement, de santé etc. souvent interprétées par les employeurs comme des freins irrémédiables au retour à l’emploi, peuvent en réalité être résolues par le seul fait de travailler.

Avec le contexte économique actuel et les problèmes que rencontrent toutes les entreprises (baisse des ventes donc restructuration et risque de licenciement). Le chômage risque de s’accentuer sérieusement dans les prochaines années si ce contexte de crise persiste. Rien que dans le secteur automobile où les ventes sont quasiment arrêtés, les constructeurs vont se retrouver face à un problème et vont devoir très certainement licencier. Ceci devrait donc créer un grand nombre de chômeurs supplémentaires. Et ces chômeurs pourrait avoir des difficultés à retrouver un emploi car en supposant que la crise continue, il y aura de moins en moins de travail et donc à la manière d’un « cercle vicieux » de plus en plus de chômage. Donc à part une aide importante de l’état pour le retour à l’emploi et  inciter les entreprises à ne pas licencier pour garder un profit constant, il faut remotiver les demandeurs d’emplois, les redynamiser dans leurs recherches et pour cela il ne faut pas forcément mettre en place un système dégressif des allocations mais plutôt en fonction de l’assiduité de la recherche.

      Conclusion:

Depuis les années 50, le chômage à beaucoup fluctué entre les différentes crises. Jusque dans les années 60, le taux de chômage était faible mais a très vite augmenté pour ne quasiment jamais diminuer. Hormis  dans les années 2000-2001. A l'heure actuelle il est en passe d'augmenter très rapidement. L'état a donc fait évoluer les lois concernant le chômage, nous sommes passés d'un système où le chômage était en baisse donc une augmentation des aides et une diminution des contrôles à un système où le chômage est élevé et donc une diminution des aides et un renforcement conséquent des contrôles. L'état met ceci en place pour limiter ses dépenses qui furent considérable pour le chômage. En vue du contexte actuel le chômage n'est pas près de diminuer et les chômeurs risquent d'entrer de plus en plus dans la précarité. Notamment car il devient très difficile de trouver un emploi et plus l'on est long à trouver un emploi et plus les allocations diminuent.

C'est donc pour cela que le chemin est encore long pour arriver à trouver une solution au chômage, une solution qui conviendrait à l'état et aux chômeurs.

      Bibliographie:

Publicité
Publicité
15 janvier 2009

Les Européens des travailleurs courageux ou bien payés?

Les inégalités sont nombreuses chez les travailleurs Européens. Tant au niveau des temps de travail que des salaires, ils ne sont pas tous logés à la même enseigne. Les différences peuvent être remarquable au sein des pays de l'Union Européenne ce qui peut paraître anormal voire paradoxale. L'évolution de ces deux facteurs n'a pas non plus été la même au cour de l'histoire dans tous les pays. Certains ont ou sont en train de rattraper leur retard par rapport au pays plus développés. Pour ne citer qu'un exemple, qui est sommes toutes très marquant de la situation, les salaires ont augmenté considérablement en Roumanie ( plus 331.7% en 2008) alors qu'ils ont légèrement diminué en Allemagne (moins 0.8%) sur la même période. Dans quelles mesures le temps de travail et les salaires sont-ils différents en Europe?

         L'evolution des temps de travail en france

Avant l' industrialisation et la revolution industriel la France était principalement rurale et agricole. Le travail avait un caractère fortement saisonnier où se succédaient des périodes de travail trés intensif et des périodes de creux où les saisonniers rentraient s' occuper de leurs familles. Ainsi il est impossible d'évaluer la quantité de travail produite à cette époque.

Le début de l' industrialisation a vu le travail s'annualiser et s'intensifier. Au début des années 1800 le travail était totalement liberalisé. Il n' avait aucune autre limite que le repos diminicale imposé par la religion catholique. Les premières restrictions sont apparus en 1841 avec la limitation du temps de travail à 8h par jour pour les enfents de moins de 8 ans . 

  Les salaires en Europe.

Les salaires en Europe sont aussi inégaux que les temps de travail.

Par exemple, il vaut bien mieux travailler en Allemagne ou au Royaume-Uni qu’en Espagne ou en Suède, uniquement si l’on regarde les salaires. Les moyennes sont cependant trompeuses et peuvent cacher de grandes disparités. En Europe, les revenus des 20% des personnes aux ressources les plus élevés sont quatre fois supérieurs en moyenne à ceux des 20% les plus pauvres. Cet écart varie selon les pays : il va de 3.5 en Suède à 5 au Royaume-Uni ou en Espagne.

Evolution  contrastée.

            Ceci étant dit on constate que les inégalités ont tendances à diminuer. Dans les pays développés, les salaires auraient tendance à stagner alors que dans les pays les moins développés de l’Est de l’Union Européenne, les salaires augmentent. Un seul exemple très marquant : en 2008 en Roumanie les salaires ont énormément augmenté (+ 331.7%) alors qu’en Allemagne ils ont diminués et ce malgré l’inflation (-0.8%). Dans les secteurs à faible valeur ajoutée, la perte salariale a été énorme. Elle s’élève à 14% entre 1995 et 2008.

            Les salaires dans les autres pays européens ont connu une embellie. Entre 12.4 et 39.6% d’augmentation pour la vieille garde européenne : Pays-Bas, Suède, Finlande, Danemark, Grande-Bretagne, Irlande et Grèce. En France, la hausse s’élève à 9.6%.

            Chez les nouveaux entrants, la situation n’est pas du tout la même : en Roumanie, les salaires ont triplé et ils ont doublé dans les pays Baltes.

            En Allemagne la situation est spéciale. Les salaires sont parmi les plus haut d’Europe en parité de pouvoir d’achat. Parallèlement, si le nombre de chômeurs est passé de 5 millions début 2005 à moins de 3 millions aujourd’hui, plus d’un Allemand sur cinq se contente du salaire minimum fixé à 7.5€ brut de l’heure.

            Des salaires minimums différents.

            Concernant les salaires minimums, l’Union Européenne est là aussi inéquitable. Certains pays n’en ont pas (Autriche, Danemark, Finlande, Italie, Suède) et se ne sont pourtant pas les pays socialement les plus rétrogrades. Quand aux pays où il existe un salaire minimum national, son niveau varie beaucoup : de 390€ au Portugal à 1259€ au Luxembourg, soit un écart de 1 à 3.2.

15 janvier 2009

La mère au foyer se transforme en travailleuse

          Suite à la Seconde Guerre et à la Résistance dont de nombreuses femmes furent les piliers, la France reconnu l'égalité économique et politique des sexes. Une première qui n'est que le début d'un siècle de combat féminin aboutissant à la reconnaissance de la femme et de ses compétences.

femme_au_champAu début du 20ième siècle, la femme reste au foyer, son rôle est de s'occuper des enfants et de son mari, ses droits sont limités, l'accord du mari est très souvent necessaire comme par exemple pour aller chez le medecin.

Arrivent les années 1930, 1940 avec la seconde guerre mondiale, les hommes partent au front, les femmes prennent la place des hommes, ce qui n'est que le début de l'égalité des sexes.Mais comment à évoluer la place de la femme de la Seconde Guerre à nos jours?

Les femmes au sein de la société

1871: année d'espoir!

En 1871, la ville de Paris reconnaît les droits politiques des femmes ce qui est une réelle source d'espoir pour elles.

Les défaites s'accumulent, en 1903 le Parlement rejette l'égalité politiques, en 1919 la Chambre des Députés veut reconnaître l'égalité politique féminine mais le Sénat s'y oppose.

Ensuite se produit la guerre, les hommes sont partis au front, les femmes sont donc obligées de faire fonctionner la société seules et réussissent à relever ce défit.Ce dernier fut le début de la reconnaissance de l'égalité économique et politiques des sexes.

Le 21 avril 1944, le droit de vote des femmes est reconnu.

Politiquement, la présence féminine est néante jusqu'en 1981: première femme devenue préfet puis en 1991: première femme ministre.

Ce n'est qu'en 2000 qu'apparait la loi sur la parité, elle oblige à avoir la parité homme-femme lors d'éléctions municipales (villes de plus de 3500 habitants), régionales, sénatoriales et européennes.

Les femmes et le travailgrapphique1

Au début du 20ième siècle, l'emploi des hommes était prioritaire à celui des femmes car celles-ci étaient censées pouvoir toujours se replier sur la famille. Le salaire des femmes était souvent considérer comme un salaire d'appoint. Mais depuis la moitié du 20ième siècle, ceci à évolué.

En 1962 le taux d'activité des femmes était de 41,5% alors qu'en 2005, 81% des femmes travaillaient, cela montre bien la volonté des femmes à travailler. Cependant, ilgraphique2 y a encore une inégalité au niveau des formes d'emplois, types d'emploi et salaires. Plus d'une femme sur 4 occupe un poste à temps partiel et plus de 80% des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes.

Elles accèdent aussi moins souvent à des postes à responsabilités(10%). La part des femmes ayant accès à un poste à haute responsabilités reste très limitéé.

graphique3Il y a aussi des écarts au niveau des salaires, les femmes gagnent l'équivalent de 83,4% du salaire horaire moyen des hommes. On peut remarquer que dans les secteurs où la pression syndicale est forte, l'écart entre les revenus s'atténus. Si l'on prend l'exemple du secteur infirmier, la syndicalisation est de 76,4% donc les femmes gagnent 99,6% des revenus des hommes alors que le secteur du commerce de détail, peu syndiqués, le revenus des femmes est de 56,9% de celui des hommes.

Cependant, aujourd'hui 89% des femmes ont le même salaire moyen à temps plein que les hommes.

Les femmes et le foyer

Au début du 20ème siècle, les hommes travaillaient, les femmes restaient au foyer. Depuis les années 1960, elles ont pris place sur le marché du travail mais ce n'est pas pour cela qu'elles n'assurent plus les tâches ménagères. Une femme assume en moyenne sur un an 680 heures de travail domestique de plus que son compagnon soit 19 semaines de travail de 35 heures.Le taux d'activité des mères de deux enfants est passé de 26% en 1962 à 72% en 2002. Les femmes cumulent donc activité professionnelle et charges familiales. La mise en place des RTT (réduction du temps de travail) aurait pû soulager les tâches quotidiennes des femmes mais en réalité, les hommes profitent plus de leur temps libre pour des loisirs alors que les femmes consacrent plus de temps au travail domestique et à leurs enfants. On remarque donc que la mise en place des RTT n'a pas bouleversé la division sexuelle des tâches.

Le 20ième siècle : siècle d'évolution pour la femme mais des inégalités toujours présentes à nos jours

La place de la femme a donc évolué au sein de la société depuis la Seconde Guerre. elles ont réussi à rentrer sur le marché du travail mais il y a toujours des inégalités tant sur les salaires que sur la précarité. Au niveau de la société, elles ont réussi à obtenir plus de droit grâce à des manifestations: le droit de vote de 1944, les congés de maternité en 1909, le droit à l'avortement en 1979. Sur le plan politique, il y a toujours une inégalité avec peu de femmes au gouvernement. En ce qui concerne la place au foyer, les femmes assurent toujours la grande partie des tâches.

Jusqu'à quand?

Bibliographie

articles de périodiques :

-SANDRE Jeanne- Réduire les écarts entre les hommes et les femmes- BIMA, janvier/février 2005, 1512, page 32-33

-CHEMIN Anne- Egalité hommes-femmes la France peut mieux faire- Le Monde, 27 novembre 2007, page 22

-VAN EECKHOUT Laétitia- En 1907, la femme marié concquiert le droit de disposer de son salaire- Le Monde, septembre 2007, page 5

-JUTTING Johannes et MORISSON Christian- l'égalité entre les sexes est un outil de développement- Le Monde, 10 janvier 2006, (page inconnue)

-JARDIN Evelyne- Le travail des femmes- Sciences humaines, octobre 2005, n° 164, page 56-57

sites internet

-Wikipedia- http://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_de_vote_des_femmes

-Evolution du travail des femmes de 1968 à nos jours- http://www.ac-grenoble.fr/lycee/hector.berlioz/htmlprofseteleves/travauxeleves/tpetravailfemterm/

-Droit de vote des femmes- http://8mars.online.fr/rubrique.php3?id_rubrique=100

-BILLARD, Martine- La parité politique femmes/ hommes est encore loin de l'hémicycle!- http://martinebillard.org/article.php3?id_article=427

-Doctissimo femmes et politique : à quand la parité?- http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/dossiers/politique/articles/10435-femmes-politique-parite.htm


15 janvier 2009

Augmentation du travail, solution d'enrichissement ou de contrainte ?

Depuis l'apparition des 35 heures, les travailleurs ont plus de temps pour les loisirs, la famille mais les salaires n'évoluent plus. Ils peuvent faire façe à cela en travaillant d'avantage ou sinan travail juste autant, ceci reste leurs choix..

Aujourd'hui, nous sommes touché de plus en plus par la crise. Cela provoquent des conséquences négatives sur la situation financière des français. En France, il y'a 58 % des salariés qui sont aux 35 heures, 7.9 millions de français qui vivent avec moins de 880 € par mois, il y'a 100 000 SDF, 3 millions de mal logés...Tous ces chiffres sont accablants. Avec la loi des 35 heures, on peut se poser la question suivante, doit on travailler autant ou d'avantage ?

Heures supplémentaires, quelles en sont les conséquences ?

Avec la crise, nous devons peut-être travailler d'avantage car le travail est assez bénéfique. C’est une motivation pour l’homme, une source d’épanouissement comme nous le dit Eric le Boucher*. Le travail créer des liens sociaux car on est amené à travailler avec d’autres personnes et donc à discuter. En ayant un emploi et en faisant des heures, cela peut provoquer un bien être pour l’homme. Quand on est appliqué dans son boulot, on se change les idées et on ne pense pas aux petits soucis de la vie de tous les jours.

En travaillant de plus de trente cinq heures, cela permet d’avoir un meilleur salaire donc cela engendre des conséquences positives comme par exemple une meilleur qualité de vie… En gagnant plus, le français moyen peut prendre son emprunt auprès de sa banque pour acheter un logement. Un gain de salaire supplémentaire permet aussi aux enfants de recevoir une meilleur éducation et de pouvoir bouclé les fins de mois car 50 % des français n y’arrive pas d’après Corinne Bonbeillon*.

L’augmentation du travail peut provoquer des effets négatifs : la fatigue physique ou morale, trop de compétition, trop de pression. De plus, certains travaux sont pénibles et peuvent nuire au bien être de l’homme. Quand on augmente son temps de travail, on ne profite pas de sa famille et de ses enfants.

Les 35 heures doivent être appliqués à la lettre !

Malgré cette crise, nous devons peut-être pas augmenter notre temps de travail car depuis la création des 35 heures en 2003, les travailleurs français ont diminués leurs temps de travail pour favoriser la création d’emplois (300 000). Cela marche que si la compétivité des entreprises ne soit pas compromise par cette proposition. Les salariés doivent accepter une restructuration des salaires pendant plusieurs années. Par rapport à cette mesure, le chômage a donc diminué de quelques pourcentages. Cela permet à des personnes sans emploi de se réincérer dans le monde du travail et donc d'avoir un salaire correct pour vivre.

Si on augmente pas notre temps de travail ou si on ne fait pas d'heures supplémentaires, cela rejette beaucoup de conséquences sur nous. Tout d'abord, on peut profiter un peu de sa maison, avoir peut être plus de loisirs...tout en ayant un contact extérieur autre que des personnes de sa famille ou des amis. On peut se reposer tout en ayant une activité et gagner sa vie. Aujourd'hui, avec les 35 heures et les RTT, il est facile de cumuler des heures pour par la suite avoir une semaine de libre ou du moins quelques jours pour partir en vacance ou en wekk-end prolongé. Tout ceci sont des exemples de certains travailleurs qui ne veulent pas augmenter leurs temps de travail et qui veulent rester aux 35 heures. Ces travailleurs veulent juste travailler autant. L'inconvénient est que les gens qui sont aux 35 heures et qui ne peuvent pas faire des heures supplémentaires, vont peut être travailler sans être déclaré pour augmenté leurs salaires. Le probléme est qu'ils ne cotisent pas pour la retraite et ne sont même pas couvert en cas d'accident.

Y a t-il des moyens pour moins travailler ?

Dans le monde du travail, il y'a aussi quelques personnes qui veulent moins travailler. Ils veulent que l'Etat instaure un système public pour financer des aides destinées aux travailleurs qui complémenteraient les salaires. Ils veulent des pratiques innovantes comme le travail en groupe, réalisation de plusieurs tâches...Les gens qui veulent moins travailler ont eux l'idée de concentrer et de diminuer leurs heures de travail en réalisant leurs activités dans la même équivalence qu'avant.

Pour conclure cet article, on peut dire que tous les travailleurs doivent faire un choix entre appliquer les 35 heures ou faire des heures supplémentaires pour travailler plus.

Ceux qui font le choix de travailler plus, veulent un meilleur salaire car ils ne gagnent pas assez. Linconvénient de ce choix est la fatigue endurée par le travail. Cela reste le choix d'une bonne majorité.

Ceux qui font le choix de rester aux 35 heures veulent un peu de temps libre pour profiter de la vie, de sa famille ... L'inconvénient est que les salaires restent peu élevés. Cela restent le choix d'un bon nombre de personne.

Dans la minorité, il y'a des gens qui veulent moins travailler en réorganisant par des pratiques innovantes et scientifiques le travail. C'est gens la sont caractérisés de révolutionnaires !

Pour les personnes actives, travailler autant ou d'avantage reste un choix qui n'appartient qu'à eux même. Suivant leurs vies, ils déterminent ce choix. Aujourd'hui, 58,4 % des salariés sont aux 35 heures car leurs entreprises a fait le choix d'adopter cette loi. On peut se poser la question suivante, quels sont les points de vues des entreprises envers les 35 heures ?

Bibliographie

Publicité
Publicité
Publicité