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27 janvier 2009

Les Français sont-ils heureux au travail ?

Travail je t'adore, je te quitte.

Au Présidentielle 2007 le travail a sans cesse été mis en valeur. Certes, il est possible de travailler plus gagner plus mais qu'est ce que les français ressentent au travail? Les Français sont-ils heureux au travail?

      Sont-ils épanouis?

      Sont-ils insatisfaits?

      

Ø     Les Français heureux au travail.

-         Les cadres: travail intense mais intéressant.

    

Le rôle de ces personnes est simple:

      Encadrer une équipe de travail au sein d'une entreprise.

    

Les caractéristiques de ce métier sont:

           -forte présence physique

                -nombre d'heures élevées.

                       -suivi intense des ouvriers.

                               -forte liberté d'action pour mener un projet.

                                      -forte liberté d'action pour mener un projet.

                                                -fort salaire.

En général les cadres inspirent le carisme.

Beaucoup de Français rêvent de ce métier.

Pour ces personnes la vision du bonheur souhaité se décompose de la manière suivante:

-santé

      -famille

             -argent

On remarque que l'argent se situe en dernière position. Rester en forme au sein d'une bonne famille est la vision du cadre. Cela est intéressant car en terme de baisse du pouvoir d'achat l'argent n'est pas une préoccupation pour le cadre. Ce dernier a déjà un salaire élevé du fait d'une grande responsabilité. Justement, l’on n’est pas obligé d'être responsable et de gagner beaucoup pour être heureux au travail. Nous allons étudier un mode de travail spécifique: l'intérim.

   

-          Les intérimaires: la liberté.

Une entreprise d'intérimaire recrute son personnel et "l'envoie au travail" en fonction des demandes d'entreprises. Vous nous direz quel est l'intérêt d'avoir un emploi lorsque l'on ne sait pas si l'on travaille demain?

L'intérim paye en moyenne 21% fois plus que le salaire d'un ouvrier en CDI.

Pour beaucoup de jeunes n'ayant pas de projets professionnels précis, l'intérim se révèle comme un moyen de mieux connaître le monde du travail. En effet, la multitude de travaux exercés se révèle comme une exploration totale des différents "jobs". " On cerne mieux ses projets professionnels".

Ne vous inquiétez pas, si vous ne savez pas le métier que vous voulez faire plus tard vous n'êtes pas obligés d'être cadre ou intérimaire pour être heureux.

 

-         Et les autres ?

Mademoiselles, 100% des femmes sont heureuses d’exercer le métier de chef d’entreprise. Les instituteurs sont bien heureux à 67,5% malgré la précarisation de leurs emplois (insécurité, suppression de postes…). Nous entendions parler de la précarité de l’emploi vis-à-vis des intermittents du spectacle et bien figurez vous que 79% des informaticiens, des artistes du spectacle sont heureux. Alors à vos marionnettes !

De toute façon si vous voulez faire un métier ne vous basez pas sur la rémunération. Et oui, car même si vous avez des sous, si vous n’êtes pas épanouis dans votre travail les problèmes s’accumuleront. Cela peut conduire à la déprime.

Ø     Les Français insatisfaits.

-         Les ouvriers : travail monotone.

Les ouvriers non qualifié sont une catégorie sociale active qui est la moins épanouie. Le travail monotone demande peu de qualification et un rythme de travail assez soutenu. Ils ont de plus en plus la crainte du licenciement qui est dû à l’accroissement de la mécanisation ainsi qu’aux délocalisations supprimant  ainsi des emplois.

Ils subissent souvent de nombreuses pressions par leurs supérieurs hiérarchiques ce qui rend le travail stressant.

Dans des sondages sur le bonheur au travail leur priorité se classe ainsi :

   -argent

       -santé

             -famille

Ce classement nous montre que les priorités d’un ouvrier sont de maintenir un bon salaire pour se loger et se nourrir. L’ouvrier n’a donc pas du tout la même vision que le cadre qui lui est libre d’utiliser son argent comme bon lui semble même si ce ne sont pas non plus des milliardaires.

-         Echec scolaire: emplois réduits.

Le schéma est simple :

Il y a plusieurs dizaines d’années un autodidacte pouvait s’en sortir mais aujourd’hui c’est terminé. Bien souvent pour être salarié il faut des diplômes. Ces derniers s’acquièrent à l’école. Malheureusement tout le monde n’en possède pas. Les causes sont multiples : Mauvaise connaissance de la langue, faible encadrement des parents pour l’école, situation sociale précaire, analphabétisation...

Ces personnes seront bien souvent des ouvriers manuels ou seront au chômage.

Malgré les clichés que l’on donne sur les chômeurs « fainéants », ces derniers ne sont pas heureux chez eux assis sur leurs fauteuils. L’ennui est le pire ennemi.

Cependant certains travailleurs arrivent à se frayer un chemin dans le monde de l’emploi et après les petits boulots mal payés ils gagnent de l’estime et sont plus reconnus qu'auparavant.

-         Une grande partie des Français.

Plus de la moitié des Français ont le « bourdon du dimanche soir » car ils n’ont pas envie de reprendre le travail le lundi matin. Cela montre bien qu’une grande partie des Français ne sont pas heureux dans leur travail ou ne trouve pas de motivation à le répéter chaque semaine. Dans cette partie il y a ceux étant soumis à des pressions constantes par leurs supérieurs, ceux travaillant dans des secteurs publics étant soumis à la mauvaise humeur de certains. On citera le cas des salariés de la poste étant soumis au stress, à la mauvaise humeur de certains. Les métiers de la fonction publique en général sont de plus en plus montrés du doigt. Pourtant ce ne sont pas les plus simples et les plus agréables à faire. On citera aussi le cas des professeurs dans les zones dites ZEP où les conflits sont majeurs. La violence s’est vulgarisée. Les comportements des élèves ont changés et une classe peut rapidement tourner au cauchemar : agressions, menaces, raquettes… Le stress est constant pour l’équipe pédagogique et pour certains élèves.

Il y a aussi ceux n’ayant pas le choix, travaillant afin de se loger et de se nourrir. Bien souvent ils ne sont pas épanouis car la nature du travail n’a pas été choisie. On ne travaille pas toujours dans le secteur souhaité et le travail n’est pas toujours payé à sa juste valeur (heures supplémentaires non payées).

Nous vous proposons ce bref résumé pour clore cette thématique :

Ils sont bien loin les moments lorsque l’on était petit où l’on se disait que l’on sera pompier, pilote d’avion, footballeur, coiffeur…

De multiples facteurs freinent nos projets professionnels et chacun ne se retrouve pas à sa place plus tard : Echec scolaire, problèmes financiers…

On se rend compte aussi que la valeur du temps n’est pas la même pour tout le monde. En effet deux personnes ayant le même poste peuvent ressentir deux choses complètement différentes. L’un peut être totalement épanoui et ne pas voir le temps passer et l’autre peut s’ennuyer à mourir et les minutes lui semblent des heures.

On sait tout de même que plus de la moitié des Français n’ont pas envie de retourner au travail le lundi matin. Et oui pour produire plus, il y a plus de stress qui s’accumule. Résultat, même si nos cadres sont libres ils ont tout de même des comptes à rendre.

Dans toutes les situations sociales il y a des avantages et des inconvénients. Rendre heureux chacun au travail est défi plus que complexe.

On en vient à se poser la question suivante :

Vaut-il mieux que chacun ait un travail ou que chacun soit heureux au travail ?

Bibliographie

-         VATIN, François – le travail et ses valeurs – Albin Michel – 2008, chapitre : le travail politique et ses valeurs p185-200 et l’automate industriel p155-174

-         DE LA VEGA, Xavier – le travail sens dessus dessous – Sciences humaines – mai 2008, n°10, p37-39

-         BRUNEL, Valérie – les nouvelles formes de domination au travail – Sciences humaines – mars 2005 – n°158 – p33-41

-         Farcis, Sébastien – l’intérim, un nouveau mode de vie – Sciences humaines – juillet 2006, n°174, p20

-         BAUDELOT, Christian , Michel Collac – Travailler pour être heureux? - fayard, 2003 – chapitre : De quoi est fait le bonheur p 49 a 70, Réaliser ses aspiration le secrets du bonheur p 85 a 100, les hommes sont-il plus heureux au travail p101 a132.

-         Michel Collac, Travail : je t’aime, je te hais, Sciences humaines, février 2007, N 179, p 32 – 42

-         JARDIN, Evelyne – Moins de travail pour plus de bonheur [en ligne] – http://www.scienceshumaines.com

 

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Commentaires
J
mise en page sympa
L
Attention aux fautes d'orthographes !!!! =D
R
Bonjour, c'est une belle présentation d'article...lol...:-)
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